Comme tout dictateur, Hitler a nourri de nombreux fantasmes, plus ou moins fondés. On a parlé de scatophilie, d’homosexualité, ou encore de soumission. On parle aussi du fait qu’il ne pouvait avoir de relation sexuelle, à cause de ses blessures lors de la Grande Guerre. Il apparaît qu’Hitler n’avait également qu’un testicule ainsi qu’un micropénis. Certains vont jusqu’à expliquer la volonté de conquête d’Hitler et la seconde guerre mondiale. Mais qu’en est-il donc vraiment de la sexualité du Führer?
La ville d’Augsbourg (Bavière) ouvre un lieu de mémoire pour les victimes des camps extérieurs du camp de concentration de Dachau
Il a fallu attendre longtemps avant que les plans d’un mémorial pour les travailleurs forcés d’Augsbourg ne se concrétisent. Une exposition destinée aux classes scolaires devrait ouvrir ses portes dans le hall 116. Le camp de concentration de Dachau comptait environ 140 camps extérieurs. La plupart d’entre eux se trouvaient dans le sud de la Bavière et s’étendaient jusqu’en Autriche. Le camp d’Augsburg était l’un d’entre eux.
Le hall 116 d’Augsbourg a accueilli jusqu’à 2000 détenus du camp de concentration. Les hommes devaient notamment travailler pour l’entreprise Messerschmitt AG, un constructeur d’avion. L’entreprise d’Augsbourg comptait parmi les plus importantes entreprises d’armement de l’époque nazie. Les conditions d’hygiène et l’approvisionnement en nourriture des prisonniers étaient totalement insuffisants, explique la municipalité. « Des témoins de l’époque ont fait état de mesures disciplinaires sévères, de nombreux mauvais traitements infligés par le personnel de garde et les employés de Messerschmitt, ainsi que d’exécutions sommaires ».
L’ouverture du mémorial est prévu pour l’été 2022.
Analyse : Le scandale des retraités qui touchent des pensions pour avoir collaboré avec le nazisme
C’est une information révélée par le journal De Morgen en 2019 et qui a fait tâche. 27 citoyens belges touchent une pension complémentaire de retraite pour « fidélité, loyauté et obéissance » envers le régime nazi. Et c’est l’état allemand, par le biais du ministère du travail, qui paye la facture. Si l’affaire n’est pas nouvelle, elle a provoqué des remous dans l’opinion.
Hitler et les femmes (épisode 2): Geli Raubal
Il ne faut pas s’y tromper. Comme tout homme de pouvoir, Hitler avait un nombre incalculable d’admiratrices. Il plaisait aux femmes et recevait des centaines de lettres par jour. Certaines ont même pu entrer dans sa vie, grâce à une volonté et une abnégation sans failles. Ce fut le cas d’Eva Braun ou encore de Unity Mitford. D’autres reçurent les faveurs du Führer « malgré elles ». Tel fut le cas de Geli Raubal. Le problème? Elle était la nièce du Führer et ça s’est mal terminé (comme souvent avec Hitler)! Lire la suite
Denia, nid de nazis
Les routes des rats (« ratlines » en anglais) étaient des réseaux d’exfiltration utilisés par les nazis ou les personnes ayant aidé les nazis. Ils ont été créés au sortir de la seconde guerre mondiale afin d’envoyer les individus recherchés par la justice vers des pays lointains comme la Syrie, l’Egypte, et surtout vers l’Amérique du Sud. Diverses organisations ont joué un rôle dans cette fuite des criminels de guerre : la Croix-Rouge, le Vatican, le gouvernement américain, la Stille Hilfe, etc.
Chacun de ces acteurs avaient des raisons bien précises d’aider ces criminels : le recrutement de cerveaux brillants pour certains, l’adhésion aux valeurs nazies pour d’autres… Quoiqu’il en soit, de nombreux acteurs d’atrocités ont ainsi pu mener des vies paisibles aux quatre coins du monde sans jamais être inquiétés, et voire même pour certains, en étant totalement protégés et intégrés par leur pays d’accueil. Il faut dire que certaines dictatures, comme celle de Perón (qui était un grand admirateur d’Hitler) en Argentine, étaient très enclines à accueillir des nazis sur leur territoire. Mais il existe également une dictature, beaucoup moins lointaine, qui a aussi joué un rôle dans l’accueil des criminels de guerre : l’Espagne franquiste. En effet, le grand public a plus connaissance des fuites de nazis en Amérique du Sud, certainement à cause de la médiatisation de l’arrestation d’Adolf Eichmann en Argentine ou celle de Klaus Barbie en Bolivie, ou encore par la présence de Josef Mengele dans différents pays de la région. Mais l’Espagne a elle aussi été une terre d’accueil, même si la discrétion était plus de mise. Plusieurs villes ont été ainsi concernées, mais l’une d’entre elles semble sortir du lot : Dénia.
Dénia est une ville portuaire, pleine de charme, située à mi-distance entre Valence et Alicante. Elle fait partie de la communauté autonome valencienne. Coincée entre ces deux grandes villes, Dénia n’est pas une très grande cité : elle compte un peu plus de 40 000 habitants.

Lorsque l’on se rend dans le cimetière de Dénia, on compte un certain nombre de noms à consonnance allemande. Et pour cause, elle s’est révélée être l’un des plus gros nids de nazis en Europe après la guerre. Le soleil, la plage, la promesse d’une vie paisible, la mer facile d’accès pour disparaître rapidement, et surtout, la protection de Franco ont attiré beaucoup d’anciens criminels nazis dans la petite ville surplombée par un magnifique château. Le plus célèbre d’entre eux demeure aujourd’hui le général SS Johannes Bernhardt.
Johannes Bernhardt connaissait depuis de nombreuses années l’Espagne et pour cause : il avait joué un rôle prépondérant dans le soutien de l’Allemagne nazie à Franco. Ami personnel de Franco qu’il a rencontré au Maroc au début des années 1930, il a joué l’intermédiaire entre Franco et Hitler pour coordonner l’aide logistique aux troupes franquistes pendant la guerre civile espagnole : c’est d’ailleurs lui qui a convaincu Hitler lors d’un rendez-vous en 1936 à Bayreuth de la nécessité de soutenir Franco. Mais Johannes Bernhardt avait également une autre facette : il était un riche entrepreneur. Il avait en effet fait fortune au Maroc grâce à l’extraction de différents minerais. Personnage affable et sympathique, il a construit un empire commercial et était connu comme le roi de la wolframite, car il était responsable de l’achat de ce minerai en Galice, qui s’avéra par la suite essentiel au fonctionnement des chars d’assaut pendant l’expansion nazie en Europe.
Johannes Bernhardt s’est installé naturellement à Dénia dès la fin des années 1930. Il possédait une villa dans une zone rurale de la ville, le quartier de Tossalet, où sa femme, ses enfants et même sa belle-famille vivaient en permanence, tandis qu’il voyageait en Espagne pour s’occuper de ses affaires. La maison était populairement connue comme la Casa del Alemán.
Johannes Bernhardt
Cependant, la fin de la Seconde Guerre Mondiale allait signer le clap de fin pour le général SS. En effet, au début des années 1950, le gouvernement des États-Unis commença à faire pression sur Franco, à qui il présenta une « liste noire », détaillant les noms de militaires et d’officiers de haut rang de l’Allemagne nazie dont le dictateur, soucieux de ménager les américains, n’était pas prêt à tolérer la présence sur le sol espagnol.
Cette menace a obligé Bernhardt à fuir en Argentine avec sa famille en 1953, où il a acheté de grandes étendues de terre qu’il a consacrées à l’agriculture extensive et a continué à mener une vie confortable. Il existe aujourd’hui un trou dans sa biographie concernant la fin de sa vie mais une chose est certaine : il est mort à… Munich en 1980! Il a donc certainement pu lui aussi retourner vivre tranquillement dans la capitale bavaroise sans être inquiété par la justice.
Si Johannes Bernhardt a dû fuir, d’autres nazis de moindre importance ont pu vivre et mourir à Dénia. C’est le cas par exemple de l’ancien officier de la Waffen-SS, Gerhard Bremer, qui avait participé à l’invasion de la Pologne en 1939, ainsi qu’à de nombreuses batailles à l’est de l’Europe, où il participa de près ou de loin à des massacres. Après avoir passé plusieurs années en prison en France, il s’est installé à Dénia avec son épouse à 1954 et a même créé un complexe de luxe appelé Bremers Park Bungalows, où, il organisait des soirées spectaculaires où se retrouvaient les personnalités de la ville ainsi que les anciens nazis recherchés en Europe. Nous avons aujourd’hui un témoignage de ces soirées. Les fêtes qu’il organisait chaque 25 juillet, jour de la Saint-Jacques, dans son hôtel pour célébrer ses anniversaires, sont entrées dans l’histoire de Dénia. Un témoin direct de ces commémorations est Vicent Grimalt, l’actuel maire de Denia, qui, enfant, participait aux anniversaires de Bremer en tant que membre de l’orchestre de Denia. « Ce jour-là, les amis de Bremer sont allés chercher tous les membres de la bande avec des Mercedes sur la place de la ville. Rien que ça, c’était une fête pour nous, car imaginez les voitures qu’il y avait à l’époque », dit Grimalt.

Une image reste dans sa mémoire, qu’il n’a comprise que plus tard, le moment où les grandes portes du lotissement se sont ouvertes et où Bremer est apparu, dans son uniforme d’officier SS, accompagné de sa femme habillée en costume traditionnel bavarois et de deux gros chiens, tandis que la fanfare jouait. « À ce moment-là, ses amis, les autorités locales et les forces armées, qui assistaient également à la fête, leur remettaient des cadeaux, puis nous entrions dans l’urbanisation en défilant », se souvient l’actuel maire de Denia, qui explique que pour eux, principalement des enfants et des adolescents, il s’agissait simplement d’un événement qu’ils attendaient chaque année avec impatience car « ils nous laissaient nous baigner dans la piscine du complexe, alors qu’à l’époque il n’y avait pas de piscine ».
La fête a duré des heures, l’hôte offrant à ses invités un repas copieux sur fond de musique de l’orchestre municipal. « Nous avons joué principalement des musiques espagnoles et avons terminé par des pièces de Wagner, un compositeur malheureusement associé aux nazis, comme le Chœur des pèlerins, une pièce vraiment merveilleuse », explique Grimalt, qui a une photo gravée dans sa tête, qu’il a vue à l’accueil du complexe hôtelier. « Elle montrait Hitler avec quelques personnes, et l’une d’entre elles devait être Bremer.
Même Otto Skortzeny était présent à Dénia! Véritable légende, connu sous le nom de « Scarface » en raison d’une cicatrice sur son visage, il avait participé à la libération spectaculaire de Mussolini lorsqu’il était prisonnier des Alliés et fondateur d’Odessa après la guerre, une organisation qui a aidé de nombreux membres de la SS à fuir la justice. Quand je vous disais que Dénia était un véritable nid de nazis! La plupart de ces criminels sont d’ailleurs enterrés dans le cimetière de la ville. Leurs descendants y vivent encore aujourd’hui, mais cela c’est une autre histoire…
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Histoires méconnues du nazisme des années 1920 à nos jours
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C’est ce que l’on appelle des scandales à répétition. En effet, la police allemande est depuis quelques années au coeur d’affaires liées à l’extrême-droite. Si vous ne suivez pas l’actualité allemande, vous êtes peut-être passé(e) à côté de ces informations. Je vous propose donc un petit rappel non exhaustif.
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A la fin du mois de janvier 2021, les munichois qui passaient sur la Herzog-Max-Straße (la rue Herzog Max) ont pu assister à une étrange manisfestation. Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées, exhibant d’étranges pancartes avec des visages d’enfants, et une étrange revendication : « Bis heute keine Entschädigung ». Cela signifie : « Jusqu’à aujourd’hui, pas de compensation ». Mais que veulent donc ces personnes? De quelle compensation parlent-elles?
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L’origine du drapeau nazi nous cache un petit secret! Nous allons d’abord laisser Hitler lui-même décrire ce drapeau dans « Mein Kampf » : « Moi-même, cependant, après de nombreuses tentatives, je m’arrêtai à une forme définitive : un drapeau avec un fond rouge, un rond blanc et une croix gammée noire au centre » Concernant les couleurs, il rappelle que « le blanc représente le nationalisme, le rouge le socialisme et la croix gammée « la race aryenne ».

Mais, contrairement à ce que l’on croit, ça n’est en fait pas Hitler qui est à l’origine de ce drapeau. Se cache derrière cette invention un homme, oublié de l’Histoire : Friedrich Krohn. Retour sur ce personnage.
En premier lieu, il est important de rappeler que le croix gammée (symbole à l’origine bouddhique) avait déjà été utilisée comme étendard par la société de Thulé, groupuscule pangermaniste qui influença grandement Hitler. Le DAP (futur NSDAP) qui comptait beaucoup de membres de cette société secrète, décida de reprendre la croix gammée comme emblème. Pour la conception du drapeau, il fut en fait décidé de faire un « brain storming » (Pardonnez-moi pour le terme un peu anachronique). Hitler le dit lui même dans « Mein Kampf » :
« Moi-même, étant le chef, je ne voulais pas imposer mon propre projet, parce que quelqu’un pouvait m’en suggérer un
autre aussi bon ou même meilleur. En effet, un dentiste de Starnberg me soumit un projet qui n’était pas mauvais du tout. »
Le dentiste en question, c’est Friedrich Krohn. Si ce nom ne vous dit rien, c’est absolument normal : il n’était pas un dignitaire nazi, ni un médecin de camp. Et pourtant, son action à l’échelle locale a été très importante pour le jeune parti nazi. Krohn s’installe en 1917 sur les rives du magnifique lac de Starnberg en Bavière, dans la petite ville du même nom (Starnberg). Le lac est situé à une vingtaine de kilomètres de Munich et a toujours été très apprécié par les bavarois. Krohn y ouvre donc son cabinet de dentiste sur la Kaiser-Wilhelm-Straße 13. Le personnage a toujours été très proche des milieux nationalistes et antisémites et ça n’est pas étonnant qu’il compte parmi les premiers adhérents du DAP. Le NSDAP a été quant à lui été officiellement crée le 24 février 1920. Preuve de l’engagement du dentiste, il organise un rassemblement du parti dans sa ville dès le 5 Mars 1920! Cerise sur le gâteau, il vit là son moment de gloire. Il décide d’orner le lieu de rassemblement (le Tützinger Hof, une brasserie locale) du drapeau qu’il a lui-même confectionné : le drapeau nazi. Les participants sont impressionnés par ce design, si bien qu’un des orateurs présents déclare même : « Nous tenons là notre drapeau! ».

Krohn soumit ensuite son projet à Hitler qui avoua lui-même qu’il était parfait, mise à part la croix gammée dont les côtés étaient trop recourbés. Mais au delà de son immense fierté d’avoir inventé le drapeau qui deviendra l’emblème du IIIème Reich en 1933, Krohn peut se targuer d’être l’un des grands artisans de l’implantation locale du parti nazi dans les environs du lac de Starnberg. En effet, au delà des réunions de partis, il organise des défilés, des réunions publiques, et fait tout son possible pour attirer les habitants du village dans les griffes du NSDAP. Preuve de son implication, c’est lui-même qui finance l’antenne locale du parti. Il paye de sa poche les divers évènements ainsi que les petites annonces dans les journaux. C’est d’ailleurs à Starnberg qu’on peut lire le premier avertissement aux juifs, qui préfigure la suite des évènements: dans une des petites annonces en vue de la première venue d’Hitler, on peut déjà y lire « interdit aux juifs ». Un vrai exploit, nous sommes encore dans la République de Weimar (même si l’antisémitisme dans la société d’alors est déjà bien ancré)!
La suite pour Krohn est moins glorieuse. Il tombe rapidement en disgrâce après un désaccord avec la direction du parti. Il aurait, paraît-il, critiqué ouvertement Hitler en le traitant de « dictateur ». Pour cela, il est obligé de s’exiler un temps au Mexique. D’autres personnalités prennent alors la direction locale du NSDAP et le dentiste sombre peu à peu dans l’oubli, même s’il revient en 1933 à Starnberg. Il y meurt en 1967, dans sa maison au bord du lac.
L’exemple de Krohn est très intéressant car c’est ce genre de personnage qui est oublié de tous mais qui a joué un rôle primordial dans la montée du nazisme dans les années 1920. Ce sont ces petits porte-paroles qui ont fait que les idées d’Hitler ont percé dans les campagnes bavaroises, puis dans l’Allemagne entière. Sans ces relais, Hitler ne serait peut-être resté qu’un épiphénomène Munichois. C’est pourquoi je trouve qu’il est important aujourd’hui de relayer ces histoires de personnalités méconnues. Il ne faut jamais oublier que ce sont souvent des petites mains qui forment les rouages d’un régime totalitaire : le simple soldat qui obéit aux ordres de tuer, le journaliste qui influence l’opinion, le comptable d’un camp de concentration, etc. Je souhaite d’ailleurs terminer ce billet en louant les excellents articles de la journaliste Sabine Bader du « Süddeutsche Zeitung », qui travaille pour faire ressortir de nombreuses histoires oubliées.
Mein Kampf : https://beq.ebooksgratuits.com/Propagande/Hitler-combat-2.pdf
https://www.sueddeutsche.de/muenchen/starnberg/starnberg-hitler-nazizeit-krohn-knab-1.4673542
https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_Thul%C3%A9
https://www.sueddeutsche.de/muenchen/starnberg/starnberg-nazis-hakenkreuz-geschichte-1.4642365
La 3ème voie, une organisation peu connue en France
Un documentaire (excellent, comme toujours avec ARTE) sur l’organisation néo-nazie « der Dritte Weg » en Allemagne. Flippant.
Un héros méconnu : Michael Ruhdorfer
Nous l’avons déjà maintes fois démontré sur ce blog, le rôle d’un personnage dans l’Histoire n’est ni tout blanc, ni tout noir: il est souvent gris. Comme dans la vie de tous les jours, un humain est capable du meilleur comme du pire, et il en va de même pendant la période nazie ; en France, en Allemagne, ou partout ailleurs en Europe. Ainsi, certains se sont retrouvés tantôt à aller dans le sens du régime hitlérien, tantôt à lutter contre celui-ci. Ce qui pousse une personne à agir est complexe et multifactoriel : il peut être question de survie, de morale, d’opportunisme, d’engagement ou de valeur, et j’en oublie tant d’autres.
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